Épuisement, difficultés avec sa hiérarchie...
Épuisement, difficultés avec sa hiérarchie, réorganisations, absentéisme, rupture des échanges, conflits, quiproquo, non dits…
La qualité de vie au travail mobilise les dirigeants, la médiation permet d’obtenir des résultats concrets et efficace pour lutter contre la souffrance au travail
Une plate-forme d'écoute des salariés a classé les causes du mal-être et de la souffrance au travail à partir des appels reçus.
En 2017, les problématiques relationnelles étaient la première source de souffrance au travail, selon une étude de la plateforme d’écoute Pros-consulte rendue publique le 29 janvier. Ce baromètre, réalisé pour la première fois, a analysé les motifs de plus de 17.000 appels (7.000 en 2016, 10.000 en 2017) en s’appuyant sur une typologie élaborée par l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail).
Des difficultés professionnelles...
Les conflits ont ainsi représenté 28,5% des appels : les difficultés avec la hiérarchie dominent (12,5% des appels), suivis par celles avec les collègues 5,8%. Les agressions ou incivilités avec des personnes extérieures à l’entreprise représentent 4,8% des appels. Loin devant le ressenti de harcèlement par la hiérarchie qui génère 3,9% des appels (1,5% celui par les collègues).
Le burn out représente également une part importante du mal-être des salariés. En 2017, 2.168 appels avaient pour motif l’épuisement professionnel, soit 21,3% (contre 20,8% en 2016).
… Mais aussi personnelles
D’autres motifs sont plutôt liés à l’organisation du travail : anxiété liée aux réorganisations (6,4%, soit 650 appels), isolement (1,5%). Le manque de reconnaissance est également en jeu dans 5,7% des appels.
Enfin, environ un quart des appels (23,4%) sont motivés par des difficultés personnelles ayant des répercussions sur le travail du salarié (deuil, problèmes financiers…).
La moyenne d’âge des appelants est d’environ 46 ans, et 76% d’entre eux sont des femmes. Les techniciens et agents représentent 58% des personnes ayant utilisé ce service, contre 32% de cadres.